Avoir une voiture c’est avant tout avoir des frais supplémentaires chaque mois, mais pas seulement. On peut en effet gagner de l’argent avec son véhicule : faire sponsoriser sa voiture, une location auto de particuliers à particulier, avec le covoiturage… Tous les moyens sont bons grâce à son automobile, que l’on réside en France ou en Belgique.
Comment gagner de l’argent avec sa voiture ?
L’essence, l’assurance, le parking, les réparations : la liste des dépenses obligatoires pour son véhicule est longue. Mais une voiture est souvent indispensable pour aller travailler, ou pour se déplacer quand il n’y a pas assez de transports en communs dans sa ville.
Oui, mais comment financer les 5000 euros par an (minimum) que requiert la possession d’une voiture ? Il existe des trucs et astuces pour générer un petit chiffre d’affaires grâce à son véhicule, à condition de n’avoir pas peur de prêter sa voiture, ou de faire quelques détours si besoin. Encore faut-il trouver un crédit pour acheter son véhicule !
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Louer ma voiture entre particuliers
Plusieurs sites Internet proposent maintenant ce genre de service : devenir un loueur de véhicule privé, sans les contraintes de l’entrepreneuriat. Il suffit pour cela de posséder une voiture, et de ne pas avoir peur de la laisser à un particulier, contre une certaine somme en retour.
Première constatation : on n’utilise pas sa voiture toute la journée. Pendant qu’elle dort au garage, ou sur un obscur parking. Pourquoi ne pas profiter de ces temps morts pour la louer ? C’est ce que propose Buzzcar.
Deuxième constatation : il faut parfois se déplacer assez loin pour trouver une agence de location. Avec cette formule, il devient simple de trouver une voiture à louer près de chez soi, comme le proposent les sites Voiturelib et Zilok. Il suffit pour cela de s’inscrire en ligne comme sur une voiture à louer.
Enfin, reste à régler la question des clés, afin de ne pas perdre son temps avec la remise et la récupération des clés de la voiture. Livop propose une location de voiture pour particuliers sans échanger ses clés.
L’assurance tous risques
Attention : pour éviter les déconvenues, il faut obligatoirement privilégier les sites qui proposent une assurance tous risques dans la formule. Un accident ou une panne en rase campagne est vite arrivé, et il serait dommage d’avoir une voiture inutilisable au moment de la récupérer pour aller bosser.
Même si une assurance vient impacter le prix de location, elle est avantageuse pour le propriétaire de la voiture, puisque celle-ci vient se substituer à son assurance propre, lui évitant ainsi d’avoir un malus alors qu’il n’était pas au volant. De plus, c’est en principe le locataire qui règle directement l’assurance lors de son inscription au site et de sa réservation du véhicule.
Comment louer une voiture en PAP ?
Tout le monde ne peut pas louer une voiture de cette façon. Il faut choisir un site qui impose les conditions suivantes à l’emprunteur : Avoir 21 ans et 2 ans de permis de conduire. Bon à savoir : certaines centrales de réservations PAP appliquent des franchises en cas d’accident ou de vol de la voiture (si l’emprunteur est responsable de l’accident).
Pour un particulier qui souhaite mettre sa voiture en location, il faut commencer par avoir une carte grise à son nom, ce qui peut paraître logique. La voiture doit être assurée et immatriculée en France. Il n’est pas possible de louer son véhicule d’entreprise. Même chose si on est locataire, même avec option d’achat de sa voiture.
Les conditions de location : attention au trajet autorisé
Le mieux quand on loue sa voiture, c’est de ne pas autoriser le locataire du véhicule à sortir de France avec, ou d’Europe, en tout cas des pays limitrophes comme la Belgique, la Suisse, le Luxembourg et l’Espagne. Mieux vaut éviter la Grande-Bretagne où la conduite est à gauche, ce qui augmente le risque d’accident de la route.
Enfin, et c’est important, louer une voiture à un particulier signifie qu’il doit s’agir d’une location à titre personnelle, et pas dans le cadre d’une société, ou pour le collaborateur d’une entreprise (les assurances ne sont pas les mêmes, et cela suppose de devoir facturer, et donc d’être soi-même en société).
Être rémunéré pour mettre de la pub sur sa voiture
On en a tous vu un jour passé une, une voiture customisée des pieds à la tête pour une marque publicitaire. Sans devenir un objet de foire, on peut transformer sa voiture en panneau de pub. Ce n’est pas forcément agréable, du fait des regards constants des piétons sur son véhicule, mais ça peut rapporter, tous les moyens étant bons pour joindre les deux bouts quand les fins de mois sont difficiles.
Le concept
Mettre de la pub sur sa voiture, il fallait y penser, et bien les publicitaires l’ont fait ! C’est une formule gagnant gagnant.
Pour la campagne de pub, c’est l’assurance d’être visible partout dans la ville, et pour les conducteurs, c’est quelques sous facilement gagnés puisqu’il n’y a rien d’autre à faire que de conduire de la même façon qu’on le fait tous les jours, pour aller bosser ou pour aller chercher les enfants à l’école. Bien sûr, tout va dépendre de la marque qui s’affiche sur la carrosserie, mais ça on ne peut pas le prévoir à l’avance.
Généralement, les campagnes de publicité tournent, c’est-à-dire qu’on garde un affichage en moyenne un mois. Il peut être agréable de ne pas rester une vache Milka toute sa vie, ou il est possible d’en avoir marre de ces tampons avec applicateurs qui s’affichent sur la plage arrière… Même si une simple lunette arrière peut rapporter jusqu’à 40 euros tous les mois.
Quelles sociétés choisir pour mettre de la pub sur sa voiture ?
Il y a de plus en plus d’entreprises qui fournissent maintenant ce service aux particuliers. Il y a quelques années, on trouvait même à louer gratuitement des petites voitures à Paris, c’était la publicité qui prenait en charge le coût de la location.
Que l’on soit à Paris ou en Province, il est possible d’arrondir ses fins de mois avec de la pub. On trouve des prestataires dans toute la France, comme TiPub à Rennes (exemple).
Combien ça rapporte ?
Car il s’agit là du nerf de la guerre. D’accord pour mettre de la pub sur sa voiture, mais pas à n’importe quel prix quand même.
Etre totalement recouvert d’adhésifs et de logos, ça peut rapporter jusqu’à 300 euros par mois (voire Carlogo). Tout va dépendre de la surface utilisée, et du temps de l’affichage. Généralement, les prix démarrent à 40 € (voire l’offre de Notopub).
Pour ceux qui ne savent pas où s’adresser, sachez qu’il est possible de trouver une société de mise en relations, entre les annonceurs et les conducteurs qui sont propriétaires de leur véhicule. Un site comme Movin’pub, par exemple, permet de gagner entre 80 et 390 € par mois.
Sponsoriser sa voiture avec Blik
Blik vous permet de rentabiliser vos trajets en voiture grâce à la publicité en l’affichant sur son véhicule. Cette application est française (start-up niçoise) et permet d’obtenir un complément de revenu à partir de 21 ans.
Pour s’inscrire, c’est simple, il suffit de télécharger l’app et de rouler 300 kilomètres pour que Blik puisse connaître vos habitudes de déplacements. Ensuite, différentes campagnes publicitaires seront accessibles et il faudra postuler à celles qui vous intéressent.
Les stickers des marques se posent sur la carrosserie, dans des centres partenaires de l’application. Comptez 2 heures pour l’application des autocollants. Ensuite, il n’y a plus qu’à rouler et à être payé pour cela en bons d’achats.
Vous pourrez gagner entre 100 et 150 € par mois en bons d’achats avec ce système malin qui en plus habillera votre voiture avec de jolies créations graphiques. Vous ne passerez plus inaperçu ! Si vous avez un utilitaire c’est encore mieux, puisque Blik vous garantit des revenus en numéraire entre 90 et 140 € par mois.
Le covoiturage
Le principe est simple : faire le trajet à plusieurs permet de partager les frais d’une utilisation de sa voiture, et d’économiser sur le déplacement. En se débrouillant bien, et vu les prix du TGV, ça peut revenir beaucoup moins cher que le train. En plus, partager les frais se révèle écologique, que demander de plus ?
Comment fonctionnent les sites de covoiturage
Il suffit à un conducteur inscrit de mettre une annonce sur le site, en précisant son trajet, la date et l’heure de son départ, et le nombre de places disponibles. Pour l’heure d’arrivée, c’est un peu plus compliqué… Ne reste plus qu’aux passagers intéressés de contacter le conducteur pour prendre RDV.
Généralement, il faut payer son trajet avant sur le site, ce qui permet d’éviter les mauvaises surprises au moment de régler. C’est en plus l’occasion de développer son réseau amical, et de connaître plus de personnes dans sa ville ou dans sa région.
Les sites de covoiturage
Ils sont nombreux, et il devient de moins en moins facile de s’y retrouver dans cette nouvelle jungle. Citons pour l’exemple :
- Bablacar, qui est en train de devenir la référence en la matière
- Laroueverte
- 123envoiture
- Easycovoiturage
L’important va être de privilégier les sites qui permettent d’éviter de se faire poser un lapin au moment du départ. Le service de réservation doit donc être axé vers cela, notamment grâce à un système de notation des conducteurs et des passagers.
Les services qui peuvent faire la différence
Le covoiturage, même s’il part d’une bonne idée, n’est pas forcément facile à organiser. Voici les trucs à privilégier pour que le bon plan ne se transforme pas en une vraie galère.
Reste-t-il de la place ?
L’idéal est que le nombre de places dans la voiture soit intégré au profil du conducteur. Dès qu’un trajet est réservé, la place se soustrait automatiquement. Ça évite de réserver à 15 pour un Paris-Lyon, à moins de trouver un chauffeur de bus.
Pas besoin de donner son téléphone
Afin de limiter les parasites, l’idéal est d’offrir ses services pour covoiturer sans avoir à laisser son 06. La résa doit se faire via le site en question, et ça évite les SMS à 2 h du matin en plein sommeil profond. AU pire, pour toutes questions importantes, un petit mail et le tour est joué.
Le paiement doit être immédiat
Qui veut voyager loin ménage sa monture, et règle son trajet au conducteur sans rechigner, avant le RDV, histoire de sécuriser sa place et d’assurer au chauffeur sa présence. Cela permet d’être indemnisé même en cas de no show. Par contre, pour sécuriser les passagers, il faut que le prix soit viré après le trajet effectué.
Moralité : on peut gagner plus avec sa voiture, et c’est plutôt une bonne nouvelle en temps de crise. Une façon efficace de lutter contre l’augmentation du prix à la pompe, en maîtrisant ses coûts.
Des conseils sur comment ne pas perdre d’argent avec sa voiture auraient été plus juste.