Difficile de connaître le salaire d’un avocat, tant il y a de différences dans la profession. Un avocat d’affaires qu’un commis d’office. Les honoraires varient selon l’ancienneté du juriste (les émoluments en début de carrière et en fin de carrière n’ont rien à voir), la spécialité (droit des affaires, droit social, droit de la famille…), le statut (salarié ou non, stagiaire…) et le lieu d’installation du cabinet ( les prix ne sont pas les mêmes à Paris, New York ou Genève que dans le fin fond de la France).
Attention toutefois à ne pas se laisser griser par une rémunération qui peut paraitre très importante : c’est un métier où il y a beaucoup de frais et de charges (URSSAF, taxes, impôts divers et variés…), et il faut les déduire du salaire mensuel pour s’approcher de la vérité.
Le salaire moyen d’un avocat
Beaucoup de jeunes veulent faire ce métier pour défendre la veuve et l’orphelin (et éventuellement les voyous) mais aussi en espérant gagner beaucoup d’argent. Ces questions relatives à la rémunération reviennent dans tous les métiers : combien gagne un garde du corps, combien gagne une ATSEM ?
Le prix d’une consultation va fixer le salaire de base par mois. Elle dépendra d’abord de la renommée de l’homme de loi : avocat fiscaliste, conseiller juridique, avec l’aide juridictionnelle ou non. De son expérience, un débutant commencera au ras des pâquerettes, car pour être inscrit au Barreau de Paris il faudra un peu de temps. Et puis du lieu : à Paris ou en province, ce n’est pas la même chose.
Salaires moyens dans un cabinet français pour un avocat d’affaires
On a l’habitude de dire que ce sont eux qui gagnent le plus, même si en pénal aussi, la facture finale peut monter très haut. Ils tournent, en moyenne, autour de 5000 euros bruts par mois. Ce n’est donc pas une rémunération extraordinaire en soi, mais cette fourchette peut rapidement être dépassée et monter très haut.
Car nous sommes ici dans le monde de l’entreprise, et certains clients ont beaucoup d’argent pour réaliser leurs opérations exceptionnelles (fusions, acquisitions) mais aussi pour assure leur défense au quotidien.
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De plus, l’avocat d’affaire aura une fonction de conseiller au sein de l’entreprise, et sera rémunéré pour cela, soit à l’heure, soit au forfait, soit à la mission. Ses domaine ses domaines de compétences sont très vastes, et peuvent concerner la propriété industrielle ou intellectuelle, comme l’immobilier.
Pour réussir dans ce métier, il faut faire de longues études, qui doivent être au minimum validées par un master 2 en droit. Il faut aussi savoir se faire apprécier de ses clients, humainement et par ses compétences, afin de les fidéliser.
Les salaires français
Salaires moyens dans un cabinet américain
Là, on entre dans un autre monde. L’Amérique est démesurée, à tous les niveaux, et le droit n’échappe pas à la règle, même lorsqu’un de ses cabinets est situé en France. En effet, on passe ici directement à 6500 € bruts de moyenne, et on peut espérer au bout de quelques années toucher 15000 €. A cette somme, il faudra ajouter les primes éventuellement gagnées, ainsi que la participation au CA du cabinet.
A comparer aux prix du secteur, nous sommes ici dans le haut du panier. La différence de salaire peut s’expliquer par le fait de devoir parler couramment anglais, et de maîtriser l’américain des affaires. De même, il y a fort à parier que si ce type de poste vous intéresse, il faudra passer l’examen au barreau de New-York (sur un CV, c’est le top).
Les clients sont des sociétés françaises qui travaillent à l’international, ou des sociétés américaines qui font des affaires en France. Pour bien gagner sa vie, il ne faudra pas compter ses heures, parfois au détriment de sa vie de famille, car devenir associé d’un gros cabinet à un prix, celui de la sueur.
Les cabinets américains rémunèrent 2 fois plus leurs collaborateurs !
Ce qui explique que beaucoup de jeunes diplômés choisissent d’aller y faire leurs armes, avec la perspective d’acquérir une grosse expérience. Car les talents se monnayent à prix d’or, et les américains sont connus pour ne laisser que des miettes à la concurrence. Les grands noms passent donc souvent par chez eux. La raison : le prestige du poste, mais surtout la rémunération.
Mais pourquoi le salaire est-il plus élevé qu’ailleurs ? Parce que les collaborateurs sont rémunérés en fonction des affaires qu’il traite, et du chiffre d’affaire qu’ils ramènent au cabinet. S’ils sont performants, c’est le jackpot, et tout le monde y gagne.
C’est le mode de fonctionnement des américains, et jusqu’à présent, on peut dire qu’il leur a plutôt réussi. Le revers de la médaille, c’est que ceux qui ne performent pas n’y font pas de vieux os, mais le deal étant connu d’avance, il n’y a pas de surprises.
Et les entreprises qui font appel à leurs services ne s’y trompent pas, elles savent que les meilleurs éléments se trouvent dans les cabinets américains. Elles sont donc prêtes à payer un peu plus cher, pour se faire conseiller par la crème de la crème. Mais elles ne sont pas des philanthropes.
Si elles le font, c’est pour gagner plus. Malheureusement, tout le monde ne fait pas partie de ces talents là, et pour eux, ce sont des années de galère qui s’annoncent. Les avocats les plus « faibles » gagneront très mal leur vie.
Comment se calculent les honoraires d’un avocat ?
Tout dépend du forfait choisi par le client. Une chose est certaine : tout travail mérite salaire, et rien n’est gratuit en ce monde. Ce qu’il faut, c’est avant tout de la transparence entre les deux parties, même si l’accord peut n’être que verbal et qu’il n’est jamais facile, quand on n’a pas l’habitude de parler d’argent.
Il y a grosso modo quatre formules couramment usitées : celle au temps passé (appelée aussi « à l’heure »), celle au résultat avec des honoraires forfaitaires (c’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens mais ne payer qu’un résultat est interdit), celle de l’abonnement (pour les gros clients) ou celle au forfait (où le prix est connu et fixé par avance avant de démarrer la mission).
A celles-ci s’ajouteront toujours les frais de procédure éventuels, qui pourront être supportées par la partie perdante (et donc pas à votre charge si vous gagnez), ainsi que la TVA (+ 20% ajoutés à la facture, les 5,5% ne sont pas encore pour demain).
Chaque affaire étant différente, il n’y a pas une formule meilleure qu’une autre, tout est une question de négociation lors du premier rendez-vous. Se tromper peut coûter très cher, mieux vaut donc ne pas se louper au moment du choix. Pour éviter que la facture ne s’alourdisse trop, il y a tout de même des conseils à respecter.
Les erreurs à ne pas commettre
D’abord, il faut savoir que le prix peut énormément varier selon le client. Rein d’officiel donc dans les tarifs appliqués, ces derniers pouvant énormément varier selon le client, ses moyens et l’affaire à traiter. On a déjà vu des prix se multiplier (ou se diviser par dix). S’il fallait donner une moyenne, disons qu’une heure de consultation est facturée 200 euros.
Si vous partez sur un tarif à l’heure passé, sachez que votre avocat ne pourra pas se prononcer sur le temps nécessaire, et plus la procédure sera longue, plus il passera du temps dessus. De plus, tout sera décompté du temps, comme l’attente dans les couloirs du palais.
Prendre un forfait évite ce genre d’aléas, même s’il est réservé aux affaires les plus simples, comme un divorce par consentement mutuel. Y introduire un petit pourcentage sur les résultats peut aussi motiver votre avocat. A réfléchir donc.
Ce qu’il faut savoir d’autre
En cas de doutes, rien ne vous empêche de demander un devis, même si l’avocat rechigne à le faire. Faites le dès le début de la discussion, pour ne pas parler en vain. L’avantage du devis est qu’il y figure une estimation du temps nécessaire, et qu’il est même possible de s’en servir pour contester la facture définitive (si vous constatez une trop grande disparité, auprès du bâtonnier de l’ordre ou du président du TGI).
Vous aurez au moins une petite idée de ce que cela pourrait vous couter. Ne vous étonner pas si votre avocat vous demande une partie de la somme en avance, pour provisions.
Si l’estimation est bien supérieure à vos moyens
Vous pouvez changer de cabinet, ou bien redescendre d’un cran dans vos prétentions en acceptant qu’un avocat junior se charge de votre dossier. Il coutera beaucoup moins cher qu’un associé ou qu’un collègue avec beaucoup d’expérience.
Sachez que si appel il y a, il faudra entrer de nouveau en négociations. Enfin, en cas de ressources limitées, il est toujours possible de faire appel à l’aide juridictionnelle.
Fiscaliste : un métier très bien payé
Ce n’est pas celui qui semble être le plus glamour, mais dans la longue liste des métiers juridique, il est un de ceux qui rapporte le plus. Là encore, on est pas loin des cinq mille euros par mois. Pour un directeur fiscal ou un directeur juridique, c’est 10000. Et pourtant, ce ne sont « que » des fonctions administratives.
Mais les règlements changent si souvent qu’il n’est pas possible de se passer de leurs compétences. Mais c’est encore un secteur où les femmes gagnent un peu moins que les hommes, il y donc des efforts à faire la dessus.
Le salaire moyen d’un juriste
Fiscaliste d’entreprise : un métier d’avenir
Avant, ce poste était externalisé par les entreprises, qui n’avaient pas besoin d’un fiscaliste à plein temps. La complexité législative croissante a changé a donne, et elles font l’effort d’en avoir un en interne. Il est bien sur expert en son métier, mais aussi force de proposition pour la stratégie en place et celle à venir.
C’est donc un métier qui n’a pas trop souffert de la crise, puisqu’il y a du travail à la pelle, que l’entreprise soit en pleine croissance ou non, car on est encore loin du choc de simplification voulu par l’exécutif. Et cela devient encore plus vrai pour celles qui travaillent avec d’autres pays de l’union européenne, ou avec l’étranger en général.
Un spécialiste de la fiscalité internationale n’a donc aucun souci à se faire pour son avenir à l’heure actuelle (merci aux douanes et à la paperasse).
Le métier de fiscaliste n’est pas le même selon la taille dans l’entreprise dans laquelle il travaille
Dans les PME, il agira en solo, et sur tout ce qui touche sa société : contentieux, fiscalité… Ce qu’il n’arrive pas à régler lui même sera externalisé, certaines questions demandant une technicité particulière.
Dans les grosses entreprises, celui-ci travaillera main dans la main avec le directeur financier de la boîte, avant tout dans une optique de développement, la fiscalité faisant entièrement partie prenante des stratégies à venir. Ce qu’on attend de lui, c’est une optimisation certaine.
Quelle formation ?
C’est un poste important dans la hiérarchie d’une entreprise. Il faut donc avoir la formation allant avec, d’autant plus que l’éventail des compétences est large. Il faut avoir un Master 2 universitaire, ou bien avoir étudié dans une école de commerce réputée.
L’idéal est d’avoir un double cursus : droit et fiscalité, avec une expérience en cabinet d’avocats pour affronter les dernières avancées et apprendre la notion de hiérarchie. De toute façon, il est rare qu’une entreprise engage directement un jeune diplômé s’il n’a pas fait ses preuves ailleurs. Mais c’est un peu le cas pour tous les jobs importants qui nécessitent une présence sur le long terme.
A l’opposé de nombreux avocats ne touchent que le SMIC
Tous les avocats ne finissent pas millionnaires, et quelques une d’entre eux, les moins chanceux, tirent le diable par la queue. Pour un jeune, les débuts sont souvent très difficiles, inexpérience et concurrence oblige.
Car il y a du monde dans le secteur, surtout dans les grandes villes où de nouvelles têtes s’installent chaque année alors qu’il n’y a déjà pas assez de travail pour tout le monde. Et puisqu’ils n’ont que l’embarras du choix, les clients sont devenus de plus en plus exigeants, en demandant notamment à leur avocat d’être tout le temps joignable (parfois 7/7).
Le problème, c’est qu’avec toutes ces années d’études (6 ans au moins après le bac), on ne devient avocat que tardivement, et qu’il est assez malheureux de ne pas gagner plus de 1200 euros à 30 ans. C’est notamment la faute à l’aide juridictionnelle, qui a été revue à la baisse, alors qu’elle ne leur suffisait même pas pour vivre décemment de leur métier.
Hors, pour les débutants, c’est souvent la seule source de revenu, ces derniers ne s’étant pas encore constitués leur clientèle. De là à se brader pour des dossiers de divorces qui devraient en principe être rémunérateurs, il n’y a qu’un pas.
Notre conseil pour s’en sortir quand on démarre
Une des solutions consiste à se spécialiser dans des domaines qui sont mal pourvus, ou pas encore assez connus pour susciter un grand appétit. On pense à la propriété intellectuelle, au droit du net, au droit de l’environnement…
Combien gagne un avocat commis d’office ?
C’est l’état qui le rémunère pour son service, à savoir celui de défendre quelqu’un qui n’a pas les ressources suffisantes pour se payer son propre avocat.
Un système d’unité de valeur a donc été mis en place pour les payer, avec une réévaluation qui n’a pas été faite depuis des années, ou alors pour très peu, ce qui reste symbolique par rapport à l’augmentation du cout de la vie. Ca ne va donc pas chercher très loin. Par exemple, pour assister un prévenu lors d’une comparution immédiate, c’est environ 160 euros.
Malheureusement, le budget de l’aide juridictionnelle en baisse année après année, alors que les bénéficiaires augmentent. Il manque donc des millions dans les caisses, une des raisons pour laquelle la profession se met régulièrement en grève, malgré la suppression de quelques taxes symboliques.
Reste qu’on se demande où le gouvernement va aller trouver l’argent manquant : les assureurs, les notaires et les avocats gagnant très bien leur vie ne voulant pas devenir plus vaches à lait qu’ils ne sont déjà.
La rémunération des stagiaires (gratification légale)
Déjà qu’un stagiaire est corvéable à merci, encore heureux qu’il soit payé un minimum pour ses services rendus. Mais cela n’a pas été sans mal, et il a fallut exonérer des cotisations sociales une partie de la gratification pour la rendre décente dès que le stage dépasse trois mois. Son montant va dépendre du nombre d’heures effectué par le stagiaire dans le cabinet.
Les autres métiers juridiques
Les avocats ne sont pas les seuls. Ils travaillent notamment avec des clercs et des secrétaires juridiques qui doivent aussi avoir de solides compétences en droit pour pouvoir travailler dans un cabinet et être autonomes sur leurs dossiers.
Un bac +3 est généralement suffisant pour se faire recruter, en tout cas pour passer l’entretien d’embauche. On peut aussi trouver des secrétaires juridiques dans la fonction publique (territoriale), dans les banques et dans les cabinets d’assurances. Toutefois, le salaire n’est pas folichon : 1800 euros brut, et encore, avec de l’expérience.
Ceux qui payent le plus
C’est un comble. Il a fallu attendre la fin de cet article pour arriver à ce que tout le monde pense tout bas. Et les grands gagnants sont les plus discrets : les notaires. Ils peuvent gagner jusqu’à 20000 euros par mois, et même « les petits » atteignent les 7000€. Mai les administrateurs judiciaires n’ont rien à leur envier, avec des salaires à peu près équivalents.
Ce sont eux qui s’occupent des liquidations judiciaires et des redressements. Ils sont nommés par les tribunaux de commerce pour cela. Sur la troisième marche du podium, on trouve les huissiers de justice. Il n’est pas rare d’en trouver qui émergent à dix mille euros par mois.
Les avocats sont donc derrière ce triptyque, sauf pour certaines grandes pointures qui font la une des médias et les grands avocats d’affaire qui travaillent sur de gros projets. Viennent ensuite les juristes d’entreprise, profession dans laquelle on constate de grandes différences dans la rémunération.
Ailleurs dans le monde
Il est toujours bon de savoir ce qui se pratique ailleurs, pour pourquoi pas, aller y tenter sa chance. Aux États-Unis, les avocats gagnent beaucoup plus que leurs collègues français. Et les cabinets, malgré la crise, continuent à embaucher (surtout dans le domaine des affaires), avec des salaires à la hausse. La grille de rémunération se focalise surtout sur l’expérience et sur l’importance du cabinet qui va l’employer.
Pour démarrer, c’est environ 10000 dollars, ce salaire augmentant chaque année. La donne étant à peu près la même au Canada qu’aux USA. C’est moins dans les petits cabinets. Et c’est beaucoup plus pour les associés, qui sont parfois de véritables stars, mais comme ce sont eux qui ramènent les affaires juteuses, on ne peut rien leur refuser.
En Suisse, il y a aussi de l’argent à faire
Si on en croit les conseils de l’Ordre des Avocats de Genève. Il fixe le tarif horaire à 500 CHF. Mais comme pour les français, c’est un peu « à la tête » du client, puisqu’il faut tenir compte de la situation de chacun et de l’importance du dossier, voire de sa complexité.
La fourchette est donc aussi large que chez nous, avec des tarifs allant de 200 à 800 CHF de l’heure. La rémunération au résultat est également interdite chez nos amis suisses, et le paiement d’une provision fait partie des usages.
En définitive, si vous vous lancez dans le métier d’avocat pour devenir riche, vous risquez d’être déçu. Il faudra travailler longtemps et beaucoup pour cela, et aussi avoir un peu de chance dans le déroulement de sa carrière. Mais comme tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, il y a quand même certaines spécialités qui permettent de prendre des raccourcis.
Je cherche des renseignements sur le salaire d’un avocat d’affaire. J’imagine que cela n’a rien à voir avec celui d’un commis d’office
Vous avez mis dans le mille. Car qui paie l’avocat ? Entre un homme d’affaire et quelqu’un qui n’a pas les moyens de se payer un homme de loi, il n’y a pas photo.
Bonjour, je suis en train de faire des études de droits dans le but de devenir avocat, mais je peux encore changer d’orientation. J’ai un peu cherché sur internet et autour de moi mais je ne trouve par réponse à mes questions. J’aurais voulu savoir, à titre informatif, quel est le salaire d’un avocat débutant. Car oui pour moi la rémunération est une grande motivation, certes ce métier je veux aussi le faire par passion pour le droit, mais si le salaire n’y est pas, je n’en vois pas l’intérêt. Autant se tourner vers d’autres métiers du droit plus rémunérateur. Avez vous une idée du salaire d’un avocat débutant ? Et quels autres métiers du droit rémunèrent beaucoup ?
Merci
Bonjour, répondre à votre question est assez complexe car le salaire dépend de beaucoup de facteurs. Il faut aussi savoir que le métier d’avocat est celui qui possède les plus grands écarts de salaire de tout les métiers du droit, certains gagnent le SMIC alors que d’autres gagnent des fortunes.
Cela dépend aussi de votre spécialité, je m’explique, le droit pénal et le droit de la famille classique sont des secteurs largement encombrés, donc les clients ont le choix et choisissent les plus reconnues, ce qui fait que nombreux sont les jeunes avocats de ces spécialités à rester au SMIC par manque de clients. Cependant, le droit des affaires est assez peu occupé par les avocats, ce qui en fait un secteur très rémunérateur car il y a beaucoup de demande pour peu d’offres.
Pour vous donnez un ordre d’idée, le revenu moyen de la profession atteignait récemment 75 810€, alors que le revenu médian s’élevait à 45 718€.
Ce qui veux dire que la moitié des avocats gagnent moins de 45 000€ alors que la moyenne des revenues est de 75 000€, d’où les inégalités de salaire.
Comme je le disais, cet écart s’explique par les différences de revenues suivant le secteur et le lieu d’activité, l’âge, le sexe et la structure d’exercice. En effet, plus des trois-quarts des revenues de la profession sont générés par seulement 4 régions, l’Île-de-France, qui concentre la moitié des avocats, le Rhône-Alpes, le PACA et l’Aquitaine.
Pour bien vous faire comprendre que le lieu d’exercice fait votre rémunération, sachez que les avocats de moins de 10 ans d’exercice ont un revenu moyen annuel à Paris supérieur de plus de 50% à celui de la province, écart qui se creuse avec l’expérience.
Pour en revenir au jeunes diplômés, ils démarrent pour la plupart assez bas. Selon une enquête menée par l’EFB :
-41% des jeunes avocats perçoivent un revenu brut inférieur à 3 300€
-31% touchent entre 3 300 et 4 000€ brut
-28% déclarent plus de 4 000€
Cela dépend aussi du réseau dans lequel vous travaillez, par exemple les cabinets d’affaires anglo-saxons sont connus pour mieux payer, parfois jusqu’à 2 fois plus que leurs collaborateurs, cela s’explique facilement, ils possèdent les meilleurs éléments.
Mais un avocat qui débute dans un petit cabinet à beaucoup de chance de démarrer plus bac, c’est à dire au SMIC. C’est pourquoi il faut avoir un CV en béton et des bons stages pour entrer dans un bon cabinet.
Pour répondre à votre seconde question, les autres métiers du droit rémunérateur, je vais vous décrire le top 3.
-les notaires, ils peuvent gagner jusqu’à 20 000€ par mois, les « petits » eux feront dans les 7 000€, sachez cependant que les débutants, stagiaires ou assistants, gagnent entre 1 550€ et 1 800€ par mois.
-les administrateurs judiciaires, les salaires sont similaire à ceux des notaires, donc très élevés.
-les huissiers de justice, en moyenne ils gagnent 8 000€ par mois.
Donc pour conclure, peu importe les métiers du droit, ils rémunèrent tous bien et comme dans tous les métiers, on commence en bas et il faut évoluer pour avoir un gros salaire, il faut le mériter.
Bonjour, je suis en Première ES et l’année prochaine je devrais faire un choix pour mon orientation. En 3ème j’ai fais mon stage de découverte dans un cabinet d’avocat et honnêtement ça m’a beaucoup plus car j’ai pu découvrir beaucoup de chose en rapport avec le monde du droit. Malheureusement je n’en connais pas assez pour faire mon choix d’orientation. Pouvez vous m’aidez à faire mon choix, je sais déjà que je veux faire du droit mais je ne sais pas encore quel métier et encore moins quelle formation faire pour y arriver. Peut-on accéder à tous les métiers du droit en faisant la fac de droit ?
Bonjour, l’orientation est un moment compliqué, on ne sait pas quoi faire, on est perdu parmi toutes les possibilités de formation et c’est normal, on est tous passé par là.
C’est pourquoi je vais essayé de vous aider et de faire en sorte que vous trouviez votre voie du premier coup, car personnellement je ne l’ai pas trouvé tout de suite, je me suis réorienté après 2 ans d’études.
Les métiers du droits sont variés, mais quasiment tous nécessitent le passage par la fac de droit. Il faut savoir que les études de droit sont exigeantes et l’accès aux fonctions est souvent régi par un concours ou un numerus clausus, la motivation va donc être votre meilleur amie pour réussir dans cette voie. Voici une liste, non exhaustive, des métiers du droits :
-actuaire
-assistant parlementaire
-administrateur de biens
-administrateur judiciaire
-attaché territorial
-avocat
-chargé de recrutement territorial
-clerc de notaire
-contrôleur du travail
-correspondant informatique et libertés
-greffier
-huissier
-juge
-magistrat
-médecin légiste
-notaire
-officier d’état civil
-procureur
-rédacteur en assurances
-rédacteur territoriale
-secrétaire de mairie
-secrétaire juridique
-fiscaliste
-juriste d’entreprise
Dites moi lesquels vous voulez que je détails pour vous. Je vous répondrais dans les plus brefs délais.
La filière droit à l’université reste la voie royale pour travailler dans le secteur juridique ou dans l’immobilier, mais il existe aussi des filières courtes avec poursuite d’études. Tout dépend du métier visé !
En effet, un DUT carrières juridiques, parfois en apprentissage, permet de travailler au bout de 2 ans d’études. A la sortie de ces DUT, les services juridiques ou RH des entreprises, les cabinets juridiques ou le secteur des banques et assurances.
Un BTS notariat peut aussi être une option, accessible en alternance, il forme en deux ans des assistants collaborateurs de notaires.
Nombreuses sont les voies de la réussite en droit.
Bonjour, merci d’avoir répondu à mes questions, ça se précise de plus en plus pour moi ! J’ai aussi fais des recherches de mon côté et aurais souhaité des détails sur les métiers suivants :
-assistant parlementaire
-avocat
-clerc de notaire
-greffier
-huissier de justice
-notaire
Merci encore.
Alors je vais essayer d’être concis dans ma réponse pour ne pas non plus vous proposer un pavé imbuvable.
-Assistant parlementaire, c’est un métier nécessitant un bac+3, le salaire moyen des débutant est de 1 500 à 2 000€. Il travaille au côté d’un député ou d’un sénateur, il est son secrétaire, son assistant, son collaborateur direct. Il gère l’emploi du temps de l’élu, traite son courrier, prépare ses dossiers, rédige des notes de synthèse des réunions, rédige les discours… Pour y accéder, il faut une licence droit et science politique ou le diplôme d’un IEP, mais le piston marche aussi.
-Avocat, métier niveau bac+6 avec un salaire très variable, pour plus d’infos consulter l’article ou les autres commentaire où je répond à cette question. Il défend, aide et conseille. Niveau formation il faut être titulaire au minimum d’un master 1 de droit, mais plus souvent d’un master 2, avoir réussi l’examen d’entrée de l’un des 15 CRFPA, après une année de préparation dans un IEJ. Il doit ensuite suivre une formation de 18 mois, sanctionnée par le CAPA. Il peut alors prêter serment et demander son inscription au sein d’un barreau.
-Clerc de notaire, métier de niveau bac+4 débutant entre 1 500 et 2 000€. Il travaille en étroite collaboration avec le notaire, le clerc suit les dossiers, rassemble les pièces administratives, effectue des recherches, rédige certains actes et reçoit la clientèle. Pour la formation, il faut faire une école notariale pour préparer en 1 an, en alternance le DIMN accessible après un BTS notariat, un DUT carrières juridiques ou une licence pro métiers du notariat.
-Greffier, métier de niveau bac+2 suivit de 18 mois de formation, le salaire d’un débutant est de 1 500 à 2 000€. Présent lors de chaque étape d’un procès, il transcrit par écrit les débats de l’audience, dresse des procès-verbaux et rédige les décisions du tribunal, il constitue les dossiers pour les juges, enregistre les affaires et prévient les différentes parties de la date d’audience. Pour accéder à ce métier, il faut passer le concours externe de recrutement des greffiers, environ 400 poste par an, ouvert aux titulaires d’un bac+2 (BTS ou DUT carrières juridiques). Ensuite, les lauréats passent par l’ENG de Dijon pour une durée de 18 mois.
-Huissier de justice, métier de bac+6 rémunéré en fonction des honoraires, mais souvent très rémunérateur. Il procède aux saisies, aux expulsions et aux recouvrements de créances, il informe les citoyens qu’une action en justice a été engagée contre eux, il leur transmet le jugement du tribunal… Au niveau de la formation à suivre, après un master de droit ou un diplôme équivalent à bac+1, le futur huissier effectue un stage rémunéré de 2 ans et suit simultanément un enseignement théorique dispensé par les chambres des huissiers. Il passe ensuite un examen professionnel.
-Notaire, métier de niveau de niveau bac+5 avec 31 mois de stage, le salaire est variable mais très bon. Le notaire intervient toujours à des moments importants d’une vie, mariage, décès, succession… En apposant sa signature sur un document, ce représentant de l’État lui donne une valeur juridique et garantit ainsi sont authenticité. Il intervient dans le droit de la famille, dans l’immobilier et dans le patrimoine. Niveau formation, il y a deux voies envisageables. La première est dite universitaire et consiste à obtenir un master 2 professionnel en droit notarial, puis à préparer en 2 ans en alternance dans un centre de formation et dans une office où il sera rémunéré, le DSN.
L’autre voie passe d’abord par un des 15 CFPN (centres de formation professionnelle notariale). Le futur notaire, titulaire d’un master 2 en droit, est sélectionné sur dossier et entretien. Pour obtenir le diplôme d’aptitude aux fonction de notaire, il devra valider 6 modules d’enseignement et 31 mois de stage en office.
En espérant que cela vous aura aidé pour votre choix d’orientation.