Urgent : besoin d’un prêt d’argent sans intérêt, d’une aide financière, de nourriture ou d’un logement ?

Les problèmes peuvent revêtir plusieurs formes, et concerner aussi bien le logement d’urgence que le crédit sans intérêt. Obtenir un prêt d’argent immédiatement quand on a peu de ressources n’est pas aisé, mais cela reste possible, à condition de s’adresser aux bons organismes pour cela. Les associations, peuvent également répondre aux besoins en nourriture des plus pauvres ou au micro-crédit d’urgence.


Les aides d’urgence de la ville de Paris


Certaines agglomérations, en particulier les grandes villes qui ont plus de moyens financiers répondent de leur mieux aux besoins de leurs administrés. Ce prêt d’argent urgent de la mairie peut permettre d’emprunter sans intérêts ou de prétendre à une participation financière qu’il ne sera pas nécessaire de rembourser. C’est le cas de la ville de Paris, avec l’aide aux familles et l’allocation exceptionnelle de solidarité.

Les familles qui connaissent une grosse baisse de revenu

La ville de Paris fait son possible pour intervenir financièrement dans des drames personnels et professionnels qui remettent en cause l’absence de précarité dans une famille. Les revenus des parents peuvent en effet être largement impactés par un chômage brutal, une perte d’allocation ou une séparation.

Pour en bénéficier, il faut être parisien, depuis 3 ans (sur les 5 ans écoulés). On peut donc être parti de Paris, puis y être revenu. Des exceptions existent à cette règle, notamment en cas de mutation suite à une décision de sa société.

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Qu’est-ce que la chute de ressources ?

On peut être tombé malade, ou avoir eu un grave accident, suite à quoi il fallut arrêter de travailler ou un licenciement a été subi. Bref, il y a de multiples raisons à la perte du pouvoir d’achat.

Pensez aussi aux dons entre particuliers.

Pour l’obtenir, il ne faut pas gagner plus de 1068 euros par mois quand on a 2 enfants à charge (1373 pour 3 enfants). Cette somme comprend le salaire, mais aussi les allocations familiales. Il faut savoir qu’un jeune de – de 25 ans, s’il est au chômage et qu’il vit encore avec ses parents est toujours considéré comme étant à charge.

L’aide de la mairie de Paris


Ne pas trop tarder avant d’appeler la ville au secours : le faire 6 mois après l’arrivée des problèmes est trop tard. Le but est d’éviter que la situation déjà pas facile ne s’aggrave. Elle va donc permettre de payer son loyer ou ses factures énergétiques (sans dépasser 458 euros par mois). Le coût du pass navigo peut aussi être pris en charge.

Le mieux est de se rendre au CCAS de Paris de votre arrondissement, et de retirer un dossier. Pour le faire avancer plus vite, s’y rendre directement avec les pièces justificatives nécessaires à son traitement, comme les factures qui posent problèmes, et les derniers bulletins de salaires, ceux d’avant la chute, et ceux d’après.

On ne peut en bénéficier pendant plus de 3 mois. Mais un trimestre non remboursable, c’est déjà pas si mal. Toutefois, sous réserve de l’accord du travailleur social saisi du dossier, cette aide pourra être prolongée si la situation l’exige.

L’allocation exceptionnelle

La ville intervient aussi pour ceux qui n’ont pas forcément d’enfant à charge, ou qui ne sont pas en couple. La notion de famille disparaît avec cette allocation pour les situations d’urgence. Elle est toujours réservée aux parisiens dans la galère, à condition d’y inclure les notions de temporalité (on a les moyens de faire en sorte que les problèmes ne durent pas) et d’imprévu (on y est pour rien).

Les critères d’attribution sont plus faciles à remplir que ceux de l’aide aux familles, puisqu’il faut être parisien depuis au moins 1 mois, à condition de séjourner d’une façon régulière en France. Il n’y a pas de montant prédéfini, tout va dépendre de la situation de la personne concernée et de ses besoins temporaires, du type hébergement d’urgence.

Les moyens de la mettre en œuvre

C’est toujours par le centre d’action sociale que cela passe. Mais elle ne sera versée que si on peut justifier de sa situation actuelle, et prouver que l’on va pouvoir rapidement s’en sortir. Chaque personne qui monte un dossier dans ce sens à 2 mois pour le finaliser. Si la situation perdure, ce que nous ne souhaitons à personne, il est possible d’obtenir une autre subvention exceptionnelle, mais il faudra refaire toutes les démarches et monter un second dossier.

Le prêt d’argent sans intérêt et les aides financières de la CAF


prêt sans intérêt

A ce coup de main parisien peut venir s’ajouter un prêt social sans intérêt pour les personnes en difficulté. Le prêt d’argent CAF n’est pas qu’une aide d’urgence pour les allocataires du RSA, mais plus généralement pour toutes les personnes qui sont dans le besoin, et qui peinent à obtenir de l’argent par leur banque, surtout en cas de chômage longue durée ou de petites prestations comme le revenu minimum d’insertion.

L’aide de la CAF peut revêtir plusieurs formes : des secours pour les situations les plus urgentes, mais aussi un prêt d’honneur ou un crédit pour s’équiper en électroménager et meubler son appartement.

Le secours CAF

Il est gratuit, c’est-à-dire qu’il n’est pas soumise à un taux d’intérêt et qu’il ne sera pas nécessaire de le rembourser. C’est un peu l’équivalent d’un besoin d’argent urgent. C’est un secours pour les familles qui sont dans la mouise, pour parler vrai.

La condition première est d’avoir au moins un enfant à charge, né ou à naître (une grossesse marche aussi). Il faut ensuite aller consulter une assistante sociale (de sa ville de résidence), qui montera le dossier de secours. Celui-ci indiquera ce que vous gagnez chaque mois, en prenant en compte toutes les ressources, et ce que vous dépensez pour vous loger, pour vous chauffer, et pour vous nourrir. 

Viendra ensuite le moment d’exposer ses difficultés et des moyens à mettre en œuvre pour les régler. Le montant accordé dépendra de tout cela. L’assistante sociale fera sa proposition à la CAF, qui sera souveraine pour l’accepter ou non, montant compris.

Le prêt d’honneur

Nous ne sommes plus ici dans le domaine du don, mais dans celui du prêt, même s’il est sans intérêt, ce qui ne viendra pas gonfler les remboursements. C’est un petit crédit consenti dans l’intérêt de la famille, pour acheter quelque chose dont elle a vraiment besoin, à condition qu’elle puisse sans trop se priver rembourser (qui sera directement déduit des prestations sociales de la CAF).

C’est aussi à l’assistante sociale de faire le travail, puisqu’elle va vérifier qu’il est est bien celui qui est adapté au besoin. En effet, d’autres dispositifs d’assistance financière peuvent répondre aux difficultés concernant le paiement de son loyer ou de ses frais maladie par exemple (pour ne citer que ces problèmes là).

Le montant va dépendre de la somme nécessaire, mais aussi des capacités de remboursement de la famille.

Le prêt d’équipement

Il concerne aussi bien l’achat d’un appareil ménager que l’achat d’un meuble. Comme le prêt d’honneur, le prêt ménager CAF est sans intérêts et se suffira à lui-même. Il s’agit d’un financement pour le gros électroménager, comme le frigo ou le lave linge, ou pour le mobilier imposant, du type lit et table.

La CAF publie régulièrement la liste d’objets concernés, et le montant maximum à partir duquel l’achat doit être effectué. Il faut donc faire établir un devis, qui comprenne un prix d’achat « raisonnable ». Bien choisir son fournisseur (un commerçant, et par un achat sur le net) pour cela. Les assistantes sociales peuvent vous procurer cette liste en amont, afin de ne pas faire d’impaires.

L’enquête sociale déterminera si oui ou non, vous pouvez rembourser ce qui vous est alloué. Dans le cas, ou vos finances seraient trop justes pour arriver à rembourser, nous vous conseillons d’opter plutôt pour le secours dans votre demande. A l’assistante sociale de motiver sa demande auprès de la CAF.

Ne pas oublier qu’il faudra transmettre les justificatifs d’achats si l’aide a été accordée en amont, sous peine de voir la CAF récupéré son dû ? C’est très simple pour elle, il lui suffit de récupérer l’argent sur les prestations familiales qu’elle vous verse chaque mois.

Besoin d’un logement rapidement


besoin de se loger

Avec la nourriture, le logement reste l’autre besoin vital des personnes pauvres ou en passe de le devenir. Des solutions existent pour se loger à moindre coût, mais hélas, elles ne sont souvent que temporaires.

L’aide d’urgence départementale

Tout comme les grandes villes (voir Paris un peu plus haut dans cet article) les départements créés parfois des fonds financiers pour aider les gens à se sortir d’une mauvaise passe. C’est par exemple le cas du Val de Marne. Cette aide permet de résoudre, dans la mesure du possible, le problème du logement dans le département.

Les familles qui n’arrivent pas à se loger, parce que les logements sont trop chers, où parce qu’elles rencontrent des difficultés financières sérieuses peuvent y faire appel, pour éviter l’exclusion et le fait de devoir dormir dans la rue avec sa famille. L’association chapeautée par le département accueil d’une façon temporaire ceux qui n’ont pas de domicile, en axant tous ses efforts vers la réinsertion.

L’hébergement d’urgence pour les allocataires du RSA

Toucher le RSA, c’est souvent bien insuffisant pour réussir à payer un loyer, même pour une toute petite surface. Le revenu de solidarité active permet à mon sens à peine de se nourrir et de se vêtir, surtout si on habite dans une grande ville. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’allocataires du RSA se retrouvent dans la rue, devant affronter la dure condition d’un sans domicile fixe.

Pour palier à cela, des centres d’hébergement, présents dans à peu près tous les départements, existent. Ils accueillent les personnes en urgence qui recherchent un hébergement.

Bon à savoir : dans les centres d’accueil, les hommes sont presque toujours séparés des femmes et il est possible d’y rencontrer une assistante sociale et de consulter un médecin si besoin.

Trouver une aide pour se nourrir


Pas besoin de regarder très loin autour de soi pour s’apercevoir que la malnutrition ne concerne pas que les pays lointains. En France aussi, beaucoup de personnes n’ont pas les moyens de s’acheter à manger chaque jour. Heureusement, des associations apportent une aide alimentaire, là où elles ont les moyens de le faire.

L’aide alimentaire du CCAS et des associations

Les plus démunis peuvent bénéficier du soutien des banques alimentaires, qui approvisionnent les CCAS et les associations en produits frais ou en conserve. On peut ainsi s’y restaurer quand on n’a pas d’argent, les restos du cœur restant l’association de lutte contre la faim dans l’hexagone le plus connue.

Cette association à des succursales dans toute la France, où il est possible de se rendre toute l’année maintenant, mais surtout en hiver. Elle s’accompagne souvent d’autres dispositifs tendant vers la réinsertion de la personne demanderesse.

Les épiceries sociales et solidaires

C’est une autre façon de distribuer de la nourriture à ceux qui sont dans le besoin, puisqu’on n’y sert pas de repas, mais qu’il est possible de venir y faire ses courses gratuitement, sans débourser, ou alors quelques euros symboliques. Il y en a un peu partout en France, et de nouvelles épiceries sociales et solidaires se créent chaque année dans le but d’apporter du réconfort aux plus démunis.

Elles sont souvent chapeautées par les villes, qui prêtent un local pour recevoir les gens, et sont aménagés comme des commerces alimentaires de proximité. Les produits sont variés, et coûtent bien moins chers que ceux qu’il est possible de trouver en grande surface, même en hard discount. Dans le même genre, il existe maintenant des épiceries sociales étudiantes qui luttent contre la précarité des jeunes.

En définitive, il est toujours possible de trouver des réponses à une situation financière urgente qui pèse sur soi et sur sa famille, même lorsque la situation semble désespérée. La première chose à faire : aller voir une assistante sociale dans sa mairie au plus vite.

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  1. John